Le mot « écologie » vient du mot grec « oikos » qui signifie foyer ou lieu de vie, signifiant ainsi le « lieu de vie » pour tous ceux qui habitent sur la planète.
L’écologie n’est pas l’étude des plantes, des animaux et d’autres organismes vivants. C’est l’étude des relations entre les organismes vivants et leur environnement physique. La connexion entre eux et les liens qu’ils ont avec l’ensemble de leur écosystème.
Une organisation est un système en soi, existant au sein de l’écosystème de notre planète. Tout est interconnecté.
La décision d’une personne ou d’une organisation peut avoir un impact sur l’environnement.
Inversement, un changement dans l’environnement peut avoir un impact sur l’individu et sur l’organisation.
Hawkins utilise l’exemple du plastique que nous avons créé, utilisé massivement puis jeté à tous vents tout aussi massivement. Soit dans la terre où nous cultivons la nourriture que nous mangeons, soit dans la mer et consommée par le poisson que nous mangeons aussi. Tout ceci constitue une grande, nocive et désastreuse interconnexion.
Nous, les humains, ne pouvons plus dominer ce même écosystème, nous n’en sommes qu’une humble partie. Nous ne pouvons pas fonctionner sans les autres éléments vivants qui partagent un l’écosystème avec nous. Ils ne fonctionneraient probablement pas bien sans nous non plus.
Alors, que peut faire un coach soucieux de l’environnement, comme moi-même, pour contribuer à une meilleure interconnexion ? Par définition, en tant que coach, nous devons rester neutres. Cependant, en adoptant une approche systémique (blog #5), la dimension écologique sera naturellement présente dans toutes les séances de coaching, qu’on le veuille ou non.
La dimension écologique (présente à la fois à l’extérieur et à l’intérieur de nous), pourrait potentiellement entrer en jeu lorsqu’on aborde des sujets tels que l’anxiété, la prise de décisions pertinentes, l’équité, faire ce qui semble juste, définir un but, trouver un sens, la motivation, trouver l’équilibre, chercher à être une meilleure version de soi-même, mieux manger, faire de l’exercice…
L’aggravation de la crise climatique, fait que le besoin d’agir se fera sentir dans toutes les organisations. Chaque manager et leader devra affronter et adresser ce point. Naturellement ou imposé par des règles et des régulations. Nous n’aurons pas s’autre choix que d’agir.
«Alors, que pouvez-vous faire en faveur d’une différence positive?»1 Cette question deviendra probablement l’une des questions clés du coaching pour le « ecological conscious » coach.
1 Peter Hawkins, Systémique Coaching